La CPAM de la Manche vient de signer une convention de partenariat avec les audioprothésistes pour réduire le reste à charge. Cette convention vise à faciliter l'accès aux soins auditifs des personnes en difficultés sociales ou financières.
Ne pas attendre, ce qui est perdu ne revient jamais
Le dispositif a été initié par des acteurs locaux (association ADSM, CPAM de la Manche, audioprothésistes, représentant local de l’Unsaf) qui ont travaillé ensemble sous l’égide du Pr Sylvain Moreau, chef du service ORL et Chirurgie Cervico-Faciale au CHU de Caen.
Comment cela marche ?
Si une personne sollicite une aide financière auprès de la CPAM de la Manche parce que le reste à charge lui semble trop élevé, la CPAM demande à l’audioprothésiste un second devis comportant un équipement prévu par l’accord pour un montant de 1 100 €. En échange, si les ressources de la personne sont inférieures à 1 000 € mensuels, après étude, la CPAM finance l’achat avec ses fonds d’action sanitaire et sociale afin de réduire fortement la participation financière de l’assuré social. La personne peut ainsi s’équiper d’un appareil de classe D comportant 8 canaux pour un tarif de 1 100 € qui comprend la fourniture de l’embout auriculaire, une période d’essai de 15 jours minimum, la garantie de 4 ans, le service d’adaptation et d’entretien durant toute la vie de l’appareil.
Cette convention fait l’objet d’une affiche destinée à être apposée dans les cabinets médicaux et chez les audioprothésistes.
Le Bucodes SurdiFrance était présent à la première édition du prix Agir pour l’Audition – Agir au Quotidien qui s’est tenue le mercredi 11 mars 2015.
Une nouvelle Fondation dédiée à l’audition : Agir pour l’Audition – Agir au quotidien
Ce prix a été l’occasion pour Bruno Frachet, Président de la Fondation de présenter cette nouvelle structure et d’inaugurer les nouveaux locaux qui sont mitoyens de l’Institution de la Vision, créant ainsi un véritable pôle déficit sensoriel à Paris. Lire la présentation complète.
Le premier prix Agir pour l’Audition – Agir au quotidien :
La Société Française de Réflexion Sensori-Cognitive (SOFRESC) a obtenu le premier prix pour le projet AVEC (Audition Vision Equilibre Cognition).
Le second prix est revenu au spectacle d’Isabelle Fruchart que nous avions accueilli lors du Forum Ensemble pour Mieux Entendre en septembre dernier ( dans le 6MM n°11 vous trouverez un article consacré à ce spectacle).
Le troisième prix a été attribué à la SCOP le Messageur, un projet initié au sein de l’ADSM Surdi50.
Nous saluons ces initiatives et félicitons les trois lauréats !
Vous retrouverez la présentation complète de ces projets dans le Communiqué de la Fondation Agir pour l’Audition – Agir au Quotidien en cliquant ici .
Une journée Portes Ouvertes
Si vous voulez découvrir la Fondation Agir pour l’Audition – Agir au quotidien, retenez la date du 9 avril 2016, journée Portes Ouvertes à partir de 11h00.
Ce sera l’occasion de découvrir les nouveaux locaux situés au 13, rue Moreau – 75012 Paris (métro Bastille ou Ledru Rollin).
Découvrez tous les détails sur cette journée.
Le Bucodes SurdiFrance adresse tous ses vœux de succès à la Fondation Agir pour l’Audition !
Consultez le site AGIR POUR l'AUDITION
Les super oreilles des mouches
source : Le HuffPost | Par Grégory Rozières
Et s'il valait mieux dire "la mouche à l'oreille" que la puce? Une équipe de chercheurs de l'université du Texas a développé un implant cochléaire basé sur les oreilles ultra-sensibles de la mouche.
Surtout, l'implant ne fait que 2mm et utilise un matériau transformant la pression en signal électrique, ce qui permet de faire fonctionner l'objet avec très peu d'énergie (et donc des batteries bien plus petites)
lire l'article
Le 12 mars, la JNA agira pour l’audition des jeunes
La 18e édition de la Journée nationale de l’audition (JNA) qui se tiendra le 12 mars a pour thématique « jeunes aujourd’hui, seniors demain ».
Selon l’enquête Ipsos-JNA réalisée pour l’occasion auprès de 600 jeunes et de 300 parents et dont les résultats ont été dévoilés ce jeudi 5 mars lors d’une conférence de presse,la santé auditive n’est pas encore intégrée comme un facteur clé de santé par les Français. Notamment par les jeunes, dont les pratiques d’écoute de la musique (trop fort, trop longtemps), les exposent aux risques auditifs.
Les jeunes vivent dans et avec le bruit. Pire, l’absence de bruit est une source d’angoisse. Cette considération a un impact important sur la façon dont les jeunes appréhendent la santé auditive : 42 % d’entre eux ne préservent pas leur santé auditive et pour 28 % des jeunes, la préserver représente une contrainte supplémentaire dans leur vie. Résultat de cette inertie : un jeune sur deux est concerné par un trouble auditif, mais 59 % attendent que le trouble passe... En fait, les jeunes n’ont pas conscience de la menace.
La prévention permet de sensibiliser la population à sa santé auditive
lire la suite de l'article sur le site http://www.audition-infos.org
Pour plus d’informations : www.journee-audition.org
Plateforme d’appels JNA « Audio-Infos-Services » 0 810 200 219
Troubles auditifs : comment sensibiliser les jeunes ?
5 mars 2015 - http://www.sciencesetavenir.fr
Les 13-25 ans ont-ils conscience que les problèmes auditifs peuvent les concerner ? Sont-ils sensibles aux messages de prévention ? C'est ce qu'a voulu déterminer une enquête.
Campagne choc comme il en existe pour la sécurité routière, distribution systématique de bouchons à l'entrée des concerts ou des boîtes : une étude parue jeudi envisage plusieurs pistes pour sensibiliser les nouvelles générations, alors qu'un jeune sur deux est concerné par des troubles auditifs.
52 % ne se sentent pas menacés par la perte d'audition.
Douleurs
49% des 13-25 ans ont déjà ressenti une douleur dans l'oreille, un sifflement, un bourdonnement, une perte brusque d’audition à la suite d'une exposition sonore trop élevée, mais la majorité (59 %) n'a rien fait, préférant attendre "que ça passe", tel est le paradoxe soulevé par l'enquête Ipsos intitulée "Risques auditifs : les jeunes font encore la sourde oreille.
Des clés pour agir", réalisée pour la 18e édition de la Journée nationale de l’audition (JNA) qui aura lieu le 12 mars.
La preuve : 70% des jeunes interrogés placent les problèmes de vue devant les problèmes auditifs. Et plus d'un sur deux (52 %) déclare ne pas du tout se sentir menacé par la perte d'audition. Quant aux gestes de prévention, ils apparaissent comme une contrainte supplémentaire pour 28 % des jeunes interrogés.
L'enquête relève toutefois que les messages de prévention ont progressé par rapport à une enquête similaire réalisée en 2012: 62% des jeunes déclarent "avoir vu, lu ou entendu des messages de prévention pour protéger ses oreilles" contre 54 % trois ans plus tôt. La notion de "pause auditive", c'est-à-dire le temps de récupération nécessaire au système auditif, a notamment fait son chemin, relève l'étude; un quart des jeunes et un tiers des parents en ont... entendu parler.
73 % estiment que l'école doit aborder le sujet.
Solutions
Les participants ont par ailleurs été interrogés sur les solutions de sensibilisation envisagées: les jeunes approuvent l'idée d'un suivi régulier des capacités auditives (79 %), d'une application sur smartphone qui alerterait en cas de dépassement du niveau acceptable (73 %), ou encore d'une campagne de communication choc (67 %).
D'autres solutions sont également évoquées, telle la distribution systématique de bouchons d'oreille (37 %), mais convainquent moins : 44 % considèrent en effet que "ça fait ringard" et 38 % que "ça n'est pas esthétique". Enfin, la plupart des personnes interrogées (jeunes et parents) estiment que l'école doit aborder le sujet, notamment pendant les cours de sciences de la vie et de la terre (73 %), ou lors des visites médicales scolaires ou universitaires (68 %).
Enquête
Réalisée du 11 au 18 février 2015, l'enquête JNA – Ipsos a sondé un panel de 600 jeunes âgés de 13 à 25 ans et 300 parents d'enfants âgés de 13 à 18 ans.
Lire aussi : Troubles auditifs : plus d'un milliard de jeunes menacés
Des enfants implantés au niveau du tronc cérébral pour la première fois aux États-Unis
23 février 2015 - http://www.sciencesetavenir.fr
C’est la première fois que des enfants bénéficient d’un implant du tronc cérébral aux États-Unis. Lors d’une présentation réalisée lors du congrès annuel de l’Association américaine pour l’avancement des sciences (AAAS), l’audiologiste et chercheur Laurie Eisenberg, de l’université de Caroline du Sud a ainsi présenté les résultats d’essais cliniques menés par son équipe. Ces essais, lancés en mars 2014 avec le soutien de la NIH, ont vu l’implantation de quatre enfants jusqu’à présent.
Aux États-Unis, seuls les malentendants âgés de plus de 12 ans pouvaient bénéficier d’un implant du tronc cérébral jusqu’en janvier 2013, date à laquelle la FDA a autorisé le lancement d’essai cliniques chez les enfants. Ces premiers résultats représentent donc une première pour le pays.
En Europe, en revanche, les enfants bénéficient d’ITC depuis déjà 10 ans. En Italie, l’équipe du professeur Vittorio Colletti a déjà implanté plusieurs enfants souffrant d’aplasie du nerf cochléaire, tandis qu’en France, en 2014, et alors que la HAS ne se prononce pas sur un éventuel âge minimum pour l’implantation, une équipe de chirurgiens de Necker et de la Pitié-Salpêtrière a posé un implant du tronc cérébral chez trois enfants, dont deux souffraient de neurofibromatoses de type 2 (NF2) et un d’une malformation labyrinthique bilatérale et d’une agénésie des deux nerfs cochléaires.
Des chercheurs mettent au point un implant pour entendre avec la langue
5 février 2015 - http://www.audition-infos.org
Entendre avec la langue serait possible, selon une équipe de chercheurs américains issus de l’université du Colorado. L’équipe de John Williams est, en effet, en train de mettre au point un appareil, composé d’un microphone et d’une oreillette Bluetooth, qui traduit les sons ambiants en stimuli sur la langue. Lesquels sont ensuite interprétés par le cerveau de la personne souffrant de déficience auditive qui pourra ainsi suivre une conversation. La technique nécessite pour le patient malentendant plusieurs semaines d’entraînement pour que son cerveau puisse reconnaitre les signaux électriques transmis par l’appareil et comprenne les mots prononcés.
Encore au stade de prototype, le prix de l’appareil ne devrait pas dépasser 2 000 dollars. Un coût bien en deçà des implants cochléaires, par exemple qui nécessitent une intervention chirurgicale, mais qui en France sont bien pris en charge. Parmi les pistes d’amélioration, les chercheurs tentent actuellement de diminuer la taille de l’appareil pour le rendre microscopique et confortable pour l’utilisateur.
Sensorion développe un traitement contre les vertiges liés aux acouphènes
5 février 2015 - http://www.audition-infos.org
La société de biotechnologie spécialisée dans les maladies de l’oreille interne, Sensorion, cherche à lever des fonds auprès de ses actionnaires, Innobio et Inserm Transfert Initiative, pour mettre au point un traitement des crises de vertiges liées aux acouphènes.
Une somme de quatre millions d’euros serait nécessaire, selon la structure, pour mener à bien la phase 1 d’essai clinique chez l’homme et mettre au point un nouveau médicament nommé, pour l’heure, Sens-111. Les financements collectés permettraient également de tester un autre traitement innovant ciblant les lésions évolutives de l’oreille interne.
Sensorion a développé son expertise scientifique dans le domaine de la cellule ciliée de l’oreille interne. La structure, présidée par le médecin Laurent Nguyen, a été créée en 2009. Elle emploie 15 personnes.